Elections régionales : de l’abstention au vote « contre » en passant par le vote « signal »
Certains de mes camarades communistes me font part de leur choix de non-participation au vote des régionales.
Même si je partage globalement leur analyse politique, j’avoue que ma conclusion est sensiblement différente.
En effet, pour moi, la démarche abstentionniste doit rester l'exception.
Si c'est sans hésitation que je ne participe pas à un scrutin qui valide la supranationalité, je rechigne à la même démarche dans le cadre d'un scrutin national.
Il reste, pour moi, un problème majeur, disons dans la dernière décennie, pour ne pas dire depuis plus longtemps: mon point de vue n'est porté par aucun parti politique.
Dans ces conditions, plusieurs attitudes sont possibles:
1/ à défaut d'un décompte des votes blancs : l'abstention
Mais je me mélange alors à tous les "pêcheurs à la ligne" dépolitisés.
D'autre part, le grand capital s'accommode très bien de l'abstention. Si notre société tend vers l'américanisation, s'abstenir n'est-ce pas nourrir cette tendance?
2/ le vote "signal " au premier tour.
En clair, aux régionales: je veux sanctionner la politique de Sarkozy, je considère la politique du PS comme peu différente de celle de la droite, je vote "plus à gauche", je vote donc "Front de gauche", même si j'émet, par ailleurs, les plus grandes réserves quant à la politique de ce Front.
Oui mais ce n'est pas un vote d'adhésion c'est un vote "signal".
Ayant atteint mon but, je m'abstiens au second tour.
3/Je m'abstiens au premier tour et je vote "contre" au second.
Peu m'importe les programmes, je vote contre ce que je considère comme le pire, en l’occurrence, la liste UMP.
4/ Variante: vote "signal" au premier tour et "contre" au second.
DIABLO